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- Le FORFICULE ou
PERCE-OREILLES (Forficula
auricularia)
!
- (Dermaptère
Forficulidae)
-
- (page 3 sur 3)
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agrandissements faire "page précédente" dans votre
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-
- Naissance & vie
larvaire ....suite !
-
-
- re-gros...
...plans !
- de gauche à droite:
1)- forficule tout juste né; 2)- à 24 h;
3 & 4)- âgés de 4 jours (toujours au
premier stade larvaire).
-
-

- à gauche et au
centre: femelle avec sa progéniture;
- à droite: femelle
faisant typiquement le "dos rond" pour rassembler et
protéger quelques égarés
.
-
-
- c' est bien parti,
mais....
....
"jamais sans ma mère" !
- larves "grandinettes", mais
toujours sous la haute surveillance maternelle !
-
-

- à gauche: exemple
de mue larvaire (accès au stade figurant au
centre).
- au centre: les larves
"profitent" bien, et la femelle adulte (au milieu) en donne toute
la mesure.
- à droite:
gîte et couvert à volonté aidant, voici un
bel exemple de passage à l'état adulte.
-
-
- Pour info .... le forficule
des rivages !
-
- Le Labidura riparia (ci-dessous), communément
appelé "forficule des rivages", est la plus grande
espèce de notre faune, et elle promène ses presque 3
cm au bord des eaux sablonneuses, et le plus souvent marines. Ses
exigences écologiques, et sa localisation (notamment en
milieu maritime), rendent l'espèce très
vulnérable, d'où une régression qui ne cesse
de s'accentuer. L' urbanisation, et la surfréquentation des
côtes sablonneuses (sans parler du nettoyage
mécanisé des plages), en sont évidemment les
principales raisons.
-
-

- le Labidura riparia ou
"Perce-oreilles des rivages"
- de gauche à droite:
1)- couple; 2)- femelle; 3)- mâle;
4)- femelle; 5)- mâle.
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-

- Mâles en position de
défense, et détail des "pinces" (= "cerques", =
"forceps")
- (noter leur grand
développement )
-
- Pour
conclure....
-
- Le forficule, et notamment auricularia, passe pour une
espèce nuisible, mais sauf à véritablement
pulluler je pense que cette mauvaise réputation est
exagérée d'autant que la bestiole sait se rendre
utile (en s'attaquant par exemple aux colonies de pucerons). Il
est vrai que le négatif est toujours plus visible et
qu'à titre d'exemple il n'est pas forcément
agréable de voir l'insecte surgir du fruit que l'on croque,
de la salade que l'on nettoie, ou des fleurs que l'on vient de
cueillir.
-
- Cela étant le forficule se fait nettement moins commun
que par le passé et les chances de le rencontrer dans nos
jardins s'amenuisent au prorata des biocides répandus dans
notre environnement. Certains s'en féliciteront, et
d'autres le regretteront. Je suis de ces derniers, et l'anecdote
ci-dessous permettra de mieux le comprendre.
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- C'était très
précisément le 1 octobre 1964 et c'était
aussi mon premier jour de "boulot" dans un laboratoire
universitaire voué à la
zoologie.
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- En compagnie de 2 enseignants du labo
je me suis retrouvé à Liré, le pays des
"Regrets" de Joachim du Bellay, à chercher des forficules
pour les besoins de travaux expérimentaux. Le temps
était superbe et la fameuse "douceur angevine"
célébrée par le grand poète tenait
toutes ses promesses.
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- Le contact avec les enseignants
était par ailleurs simple et amical. De surcroît la
moisson se faisait abondante, car à pareille époque
les auricularia aiment se regrouper et séjourner dans les
capitules refermés et plus ou moins desséchés
des carottes sauvages.
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- Le jeune naturaliste que
j'étais ne voyait pas le temps passer, et à la fin
de la journée j'ai eu très nettement le sentiment
d'avoir tout fait ..... sauf travailler!
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- Le lendemain j'ai très vite
compris qu'il ne fallait pas trop rêver, et que les jours
peuvent se suivre et ne point se ressembler.
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- De fait une monstrueuse femelle de
rat d'égout n'attendait que moi pour se faire "empailler",
et l'état de l'animal attestait qu'il avait beaucoup
vécu, ce qui était encore peu dire !
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- Après coup j'ai appris qu'il
s'agissait de tester mes jeunes talents de taxidermiste, mais
aussi de mettre à l'épreuve la réalité
de ma passion et de mon enthousiasme pour les choses de la
Nature.
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- En guise d'épilogue je pense
avoir satisfait aux critères requis, car selon la formule
consacrée il s'en est suivi 33 années de bons et
loyaux services.
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-
FIN
-

- les pages entomologiques d'
andré lequet
: http://www.insectes-net.fr