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- Neuroterus
quercusbaccarum
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- (suite des galles
ou cécidies du chêne)
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- Neuroterus
quercusbaccarum
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- Là encore ce Cynipidé
produit 2 types de galles, et deux types d'individus issus de
générations asexuées et sexuées.
-
- a)- la
génération asexuée
-
- Elle est issue de galles lenticulaires
très communes qui "poussent" le plus souvent en nombre, au
verso des feuilles de chênes. D'un diamètre de
l'ordre de 5 à 7 mm, du moins à terme, ces galles
sont reliées au limbe de la feuille par un très
court pédoncule. En début de développement
elles portent de courtes villosités, et leur couleur tire
sur le vert-jaunâtre. En fin de croissance elles deviennent
lisses et virent à
l'ocracé-rougeâtre.
-
- En automne ces galles tombent à
terre, soit isolément, soit avec les feuilles. A ce stade
les larvules sont véritablement minuscules, et elles
occupent la partie centrale de la galle. Par la suite les galles
en question vont sensiblement "gonfler" , suivant en cela le
développement des larves. Ces dernières vont se
métamorphoser en février- mars, puis très
vite donner des femelles parthénogénétiques
(= agames), autrement dit la génération
asexuée. Les insectes issus de ces galles sont de
très petite taille, de l'ordre de 2,5 mm.
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- Illustrations
relatives à la génération asexuée de
Neuroterus quercusbaccarum
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- galles lenticulaires de
Neuroterus
quercusbaccarum
- ce type de galle donne la
génération asexuée qui émergera en
mars.
- à gauche: galles
prélevées à la mi-juillet; à
droite: prélevées fin
septembre
- (à terme ces galles
atteignent 6 à 8 mm de
diamètre)
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- à gauche et au
centre: aspect des galles à la mi-juillet ,et
détail des pédoncules de fixation sur le limbe de la
feuille.
- à droite: aspect
des galles à maturité (fin
septembre).
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- "avant"
"après"
- Profil des galles "in natura",
avant, et après, le développement des
insectes
- à gauche: à
la chute des feuilles (octobre-novembre): la face interne des
galles est plate, voire concave, l'insecte étant encore
à l'état d'oeuf ou de toute jeune larvule.
à droite: à la fin du développement de
l'insecte (nymphose), en décembre-janvier: les galles sont
nettement "gonflées", avec convexité des 2
faces.
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-
- à gauche: nymphes
extraites, fin décembre, de galles "in natura" (avec
aperçu des "logettes"). au centre: nymphes
extraites, à la même date, de galles
"élevées en intérieur", d'où un
développement plus rapide qu'en milieu naturel, et la
présence de formes très pigmentées, et
donc prêtes à "éclore". à
droite: femelles parthénogénétiques
(extraites de galles "in natura" à la
mi-février).
-
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- b)- la
génération sexuée
-
- Les femelles
parthénogénétiques de Neuroterus
quercusbaccarum (ci-dessus à droite), issues en mars des
galles lenticulaires, vont très vite pondre sur les
bourgeons des chênes. Il s'ensuivra non moins rapidement de
petites "grappes" de galles globuleuses qui se développent
sur les chatons mâles desdits chênes. Vertes à
la formation, ces galles rougissent plus ou moins, tout en
grossissant rapidement pour atteindre 5 à10 mm de
diamètre. A noter que cette galle peut à l'occasion
se développer individuellement sur le feuillage. Le cas
n'est pas rare, mais c'est loin d'être la
généralité.
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- Le développement des larves est
lui aussi très rapide, car dès la fin avril on
observe les premières nymphoses (in natura).
Ultérieurement ces galles donneront naissance à des
insectes sexués, là aussi très petits. Les
femelles vont alors pondre leurs oeufs (cette fois
fécondés) à l'envers des feuilles de
chênes, ce qui induira les galles lenticulaires de la
génération asexuée.
-
- La boucle est ainsi bouclée, et
contrairement à d'autres espèces, vous noterez que
les phases asexuées et sexuées se succèdent
dans la même année.
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- Illustrations
relatives à la génération sexuée de
Neuroterus quercusbaccarum
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- "grappes" in situ de
Neuroterus quercusbaccarum
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- de gauche à droite: 1)-
galles isolées 2)- exemple de coalescence
(très fréquent): 3)- larves en place;
4)- jeune nymphe
- Nota: toutes les images
ci-dessus ont été prises fin
avril.
-
-
- Le développement et la maturation
de ces galles sont très rapides. Dessèchement des
chatons aidant, elles commencent en effet à tomber
début Mai, et la plupart de leurs occupants sont
déjà à l'état de nymphe plus ou moins
avancée, voir de jeune imago. Dans la décade qui
suit il y a même des émergences, y compris sur galles
non encore tombées, et pour tout dire je ne suis pas du
tout convaincu qu'il s'agisse bien de quercusbaccarum
!
-
- De fait, l'uniformité de la
taille de ces insectes me semblant aller à l'encontre d'une
génération sexuée (les femelles étant
généralement plus grosses), j'ai ouvert bon nombre
de galles, et à maintes reprises je suis tombé sur 2
locataires....l'un étant souvent en piteux état !
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- de gauche à droite, et
à la mi-Mai: 1)- logettes centrales; 2)- trous
de sorties;
- 3)- morphe des insectes
émergeants (quercusbaccarum....ou parasite !)
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idem, mais grossie !
- Exemple de galle foliaire de N.
querusbaccarum. Sphérique, translucide, elle atteint 8 mm
de damètre. Sans être exceptionnelle, elle est moins
fréquente que les "grappes" issues des
bourgeons.
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- Curiosité !
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- Un tout jeune plant de chêne (25
cm), a bien "profité" de la toute proximité
(fortuite!) de mon "élevage" de galles lenticulaires
(génération asexuée). A noter que les galles,
cette fois porteuses d'insectes "sexués", se sont
présentement développées sur les toutes
jeunes feuilles.....faute de chatons !
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- C'est ce qui s'appelle...
...avoir
les boules !
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-
- les pages entomologiques d'
andré lequet
:
http://www.insectes-net.fr