- ACCUEIL -
COLEOPTERES -
LEPIDOPTERES -
AUTRES
-VIDEOS - HISTORIETTES
- NEWS - LIENS
- WANTED
! - MAILS
d'OR
-
-
-
- Andricus lucidus,
Andricus lignicolus, Andricus aries,
- et Andricus
curvator
-
- (suite des galles
ou cécidies du chêne)
-
- (page 6 sur 12)
-
- - pour quitter les
agrandissements faire "page précédente" dans votre
navigateur -
-
-
- Andricus
lucidus
-
- Cette curieuse et jolie galle, aux
allures d'oursin ou de hérisson, est de type "multi-loges"
et elle donne vie à des femelles
parthénogénétiques. Elle se forme durant
l'été, au niveau des bourgeons, et en moyenne elle
atteint 10 à 20 mm de diamètre (très
exceptionnellement 35 mm !). Elle rougit en cours de croissance,
et les extrémités des "piquants"
génèrent une sécrétion
particulièrement poisseuse. A terme elle brunit et se
dessèche, tout en devenant très boiseuse et dure.
Contrairement à d'autres galles, elle ne tombe pas à
maturité, et la lenteur de sa dégradation me donne
à penser qu'elle peut perdurer sur l'arbre nourricier
durant plusieurs années.
-
- A noter que cette espèce a
fait l'objet d'une publication récente: "Cynipidae
galligènes nouveaux pour l'Ouest de la France", par Olivier
Plantard, Bernard Chaubet, et Roger Folliot (Bull. Soc. Sc. Nat.
Ouest de la France, nouvelle série, tome 26, (1) 2004).
-
-
- .... "in natura", et en APN
!
-
- 1)- exemples de galles
récoltées en Septembre
-
-
-
-
-
-
- Détail des
"piquants"
et
des logettes larvaires
-
-
-
- 2)- exemples de galles
récoltées à la mi-novembre
-
-
-
- à gauche et au
centre: galles encore "occupées"; à
droite: vieille galle montrant les trous de
sorties
-
-
-
-
- à gauche: logettes
larvaires; au centre: larves à terme; à
droite: adultes (extraits et immatures)
-
-
- Andricus
lignicolus
-
- Cette espèce semble peu
fréquente en Loire-Atlantique, du moins à ma
connaissance, car je ne l'ai trouvée que 2 fois. Vous
noterez la position excentrée et quasiment tangentielle de
la "niche" larvaire (ce qui est assez inhabituel), ainsi que sa
situation à la toute proximité des
bourgeons.
-
- Là encore il s'agit d'une phase
agame, tous les insectes issus de ces galles étant des
femelles aptes à se reproduire en l'absence de tout
mâle. En d'autres termes elles pondent des oeufs fertiles,
bien que non fécondés.
-
-
-
- galles d'Andricus lignicolus
observées début septembre à Sautron
(F-44)
-
-
-
- .... et en APN
!
-
-
-
-
- de gauche à droite:
1)- galles en "bouquet"; 2)- détail d'un
"bouquet"; 3)- larves "in situ"; 4)- larves
extraites.
- Ces galles ont été
récoltées fin décembre, au nord
d'Héric (F-44).
-
-
- Andricus
aries
-
- Cette galle se forme durant
l'été, à partir d'un bourgeon, et là
encore elle reste sur l'arbre après la sortie de l'insecte.
En l'occurrence il s'agit d'une femelle
parthénogénétique (= agame), laquelle se
développe dans l'unique logette que comporte le renflement
basal. Ce dernier n'excède guère le demi
centimètre de section, et il se prolonge par des formations
le plus souvent bi ou trifurquées, le tout atteignant 4
à 5 cm. Du fait de sa forme cette galle passe
aisément inaperçue.
-
- à gauche : Aspects des
galles d'Andricus aries, simples ou "jumelles"
(présentement il s'agit bien sûr de vieilles
galles, les trous de sorties en témoignant); à
droite : un grand merci à Richard Faerber pour cette
triple A. aries , cette fois parfaitement fraîche,
observée sur un bonzaï de chêne
pédonculé (Quercus robur).
-
- Andricus
curvator
-
- Se développe à la
base des feuilles (taille 1 cm).
(remarquer le trou de sortie, flèche)
-
-
- les pages entomologiques d'
andré lequet
:
http://www.insectes-net.fr