Comme évoqué en intro le cannibalisme est fréquent, et de plus favorisé par l'importante différence de taille entre les mâles et les femelles, mais les écarts au sein d'un même sexe peuvent être suffisamment significatifs pour se faire incitatifs en cas de rencontre ... et de "p'tit creux" ! En outre les "distances de sécurité" et "zones d'évitements" semblent avoir été quelque peu négligées par Dame Nature ", d'où un relatif manque de défiance, patent en captivité, mais largement compensé par l'espace vital disponible "in natura".
Au pays des mantes religieuses les amours peuvent également s'avérer fatales pour le mâle, mais c'est loin d'être systématique, l'envol salvateur prévalant le plus souvent. Cela dit notre mâle n'a pas intérêt à "s'endormir sur ses lauriers", et encore moins à demeurer à portée des pattes ravisseuses de sa partenaire. Le "passage à table" ( si je puis dire ! ), est d'autant plus spectaculaire qu'il peut intervenir alors que les bestioles sont encore accouplées, mais cela est à mon avis peu fréquent et reste sans doute subordonné à un ventre particulièrement affamé.