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- L'ATLAS (Attacus
atlas) !
- (Lépidoptère
Attacidae / Saturniidae)
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- (page 4 sur
4)
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agrandissements faire "page précédente" dans votre
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- Détails et
curiosités !
-
- la doyenne
!

- Il y avait le "dernier des
Mohicans" ... voici la dernière des Atlas ! ... à la
veille de Noël !
- Deux mois d'âge, "bon pied
bon oeil", bel appétit, dodue à souhait (voir
à droite), et nulle envie de coconner ! ... comprenne qui
pourra !
-
- la tête
... et les pattes !

- de gauche à droite: 1)-
"portrait" ( pas très photogénique ! ) d'une
chenille au dernier stade; 2)-
"fausses pattes" ou "pattes ventouses", toujours sur chenille en
fin de développement; 3)- détail d'une fausse
patte "en prise", et des très nombreuses griffes, qui outre
les ventouses assurent l' ancrage sur le support; 4)- vue
interne d'une patte ventouse abdominale montrant le détail
et la disposition des griffes; 5)- idem mais sur ventouse
de la "pince anale" (portant la fameuse "cocarde" ! )
-
- dentisterie
!

- En forme de coquilles St Jacques, et
à l'évidence particulièrement robustes et
tranchantes, telles sont les
mâchoires de la chenille d'Atlas au dernier stade;
à droite: ramenées là aussi à
la même échelle, ces crottes et cette
mâchoire, en disent long sur la
voracité des bestioles, et sur l'efficience des ...
"coquilles St Jacques"
-
- drôle
de crotte !
-

- à gauche: crottes de
chenilles au maxi de leur développement ... autant dire
qu'il ne faut pas en promettre ! à suivre: sans
doute faut-il être un peu fou pour aller voir ce qui se
passe dans une crotte de chenille ... mais j'assume ! Comme vous
pouvez le constater ces crottes sont constituées d'un
amalgame des fragments végétaux
ingérés, chaque morceau correspondant à un
"coup de cisaille" des mâchoires ci-dessus figurées.
Concernant l'illustration du délitage (allumette
entière) vous noterez qu'une partie non négligeable
des "bouchées" a été éliminée
par le recadrage ... et qu'il s'agit là d'une seule crotte
!
-
- Le cocon & la
chrysalide !
-
- Dans son pays d'origine, chaleur et
humidité aidant, un mois suffit à la chenille (voire
un peu moins) pour arriver au stade du coconnage.
Présentement, avec chauffage artificiel à 25°,
il aura fallu 1 mois 1/2 pour les plus rapides, et pratiquement 2
mois pour les ... "lambines de chez lambines" ! En pareil cas il y
a toujours plus ou moins de la casse ... et j'ai pu le
vérifier ! Egalement tributaire de la température,
la durée de la nymphose est de l'ordre de 40 à 50
jours chez nous, et de 3 semaines "in natura" en Thaïlande
("sous nos cieux, on peut espérer voir poindre une paire
d'antennes après 22 ou 23 jours", dixit l'ami
Richard).
-

- Cocons (made in Thaïlande)
& couple de chrysalides.
- Vous noterez la
variabilité de la coloration des
cocons.
-
-

- Chrysalide en vue ventrale,
latérale, et dorsale.
-
-
- mâle !
...
.
............
... femelle
!
- Détermination du sexe par
les ... 2 bouts de la chrysalides !
- à gauche:
mâle: antenne large, et un seul orifice (génital) sur
le 9e segment (à voir sur
agrandissement)
- à droite: femelle:
antenne nettement moins large, et 2 orifices contigus (l'un de
ponte sur le 9e segment, et l'autre génital sur le 8e),
à voir sur agrandissement.
- Vous noterez que chez les 2 sexes l'anus
est sur le 10e et dernier segment. Vous noterez surtout que la
disposition de tous les orifices est immuable, et donc valable
pour toutes les espèces. Comme toujours, il est cependant
préférable d'avoir les 2 sexes, car la
"lisibilité" de la segmentation et des orifices peut varier
d'une espèce à l'autre.
-
- Quand tout se passe bien
!
-

- "Frais du jour" ( comme les
oeufs ! ) ... ou plus exactement de la nuit !
- à gauche: femelle;
au centre: mâle, à droite: la
traditionnelle "prise en main" (mâle).
-

- à gauche et au
centre: éclosion d'un duo de
mâles;
- à droite:
accouplement ! ... quand tout se passe plus que bien
!
-
- Dur dur l'instant "T"
!
- Vous l'aurez compris j'ai eu beaucoup de
mal à capter l'instant "T", d'autant que mon "cheptel"
étant relativement réduit, j'avais au mieux 1
éclosion par soirée, exceptionnellement 2. J'avais
pourtant l'APN préréglé en main, avec
les cocons "sous le nez", et les yeux rivés dessus. De
surcroît lesdits cocons étaient suspendus de
façon à osciller au moindre mouvement de la
chrysalide, l'ombre portée sur le mur de crépi blanc
de mon séjour accentuant encore la perception du
mouvement.
-
- C'est certes difficile à croire
mais rien ne bouge et la bestiole apparaît d'un coup, comme
par enchantement ( ph. 1). Dans la foulée elle se
positionne en travers du cocon, (ph. 2) et d'un "coup de
rein", finit d'extirper son abdomen. Sitôt
dégagée, elle descend vite fait à reculons le
long de son cocon, puis s'y immobilise (ph. 3 à 5).
Ensuite, et seulement ensuite (ph. 6 à 9), la
bête prend le temps de déployer et sécher ses
ailes, ce qui demande une paire d'heures.
-
- ph. 1 ...
... à 5 !
- L'émergence de l'atlas
... comme si vous y étiez !
- Tous les soirs je guettais
l'instant où l'imago sort de sa chrysalide, mais rien ne le
laisse prévoir ... et ça va très vite
!
- Autant dire que je me suis fait
avoir plus d'une fois !
- ph. 6 ...
... à 9 !
-
- En guise de conclusion
....
-
- Au terme de cette "page entomo",
dévolue à la beauté et au gigantisme du
très spectaculaire Attacus atlas,
- je souhaite mettre à
l'honneur ... un minuscule et insignifiant moucheron
!
-
Plus
connue sous le nom de "mouche des fruits" ou encore de "mouche du
vinaigre", la Drosophile (ci-contre) est en effet à
l'origine du prix Nobel de physiologie et médecine 2011,
conjointement décerné, voici peu, au Français
Jules Hoffmann, et à l'Américain Bruce
Beultler.
-
- Concrètement la bestiole a
permis de "révolutionner l'immunologie", via la mise en
évidence du "mécanisme" de l'immunité
innée chez les insectes. Les perspectives ainsi ouvertes
sont d'autant plus intéressantes, et prometteuses, que les
génomes de l'Homme et la Drosophile sont étonnamment
proches
(http://wwweth.cern.ch/~dittmar/thoiry/science_mouche200409.pdf.)
-
- J'ajouterais que la Drosophile
(Drosophila melanogaster et consorts pour les intimes ! ) n'est
pas à son coup d'essai, car c'est encore elle qui est
à l'origine de nos connaissances sur la
génétique humaine, et cela des données les
plus élémentaires aux plus avancées ...
excusez du peu ! Pour finir, vous me permettrez de profiter de
cette évocation pour également rendre hommage
à ma femme, qui, dans le cadre de la Fac des Sciences de
Nantes, a élevé des "tonnes" de drosophiles en tous
genres pour les besoins des Travaux Pratiques de
Génétique.
-
- - La photo de la pomme, hors
encart, est issue du site: www.blog-recettes.com/
-
FIN
-
les
pages entomologiques d' andré
lequet : http://www.insectes-net.fr