La présence de cette punaise est bien sûr constatée par les réactions cutanées faisant suite aux piqûres, mais le diagnostic n'est pas toujours évident car l'aspect et l'importance des lésions peuvent beaucoup varier d'une "victime" à une autre, tout étant facteur de "sensibilité" ... comme le sont les "ASA" de votre APN ! A cela s'ajoutent de possibles confusions avec d'autres piqûres, moustiques par exemple. En cas de doute la seule solution consiste en une recherche minutieuse des "coupables", et même très minutieuse si la contamination est récente, et les bestioles encore peu nombreuses.
La notion de "plus court chemin" étant également valable au pays des Cimex, ces dernières s'installent logiquement là où nous "stationnons" le plus souvent et le plus longuement, à savoir le coin canapé, notamment s'il sert de couchage, et bien sûr le lit et son proche environnement. Pour illustrer le propos si votre compagne est épargnée, les bestioles sont à rechercher du côté où vous dormez. Encore une fois ne vous contentez pas d'explorer les coins et recoins, car cette punaise adore les fentes, interstices, fissures, craquelures, crevasses, plis et replis... et j'en passe !
Quand l'infestation est avérée, et en quelque sorte "raisonnable" il est possible d'en venir à bout, le plus souvent en conjuguant les "arguments" mécaniques et chimiques ... et au besoin en les répétant, même si cela demande du temps et implique des contraintes. Avant de prétendre "dénicher les nichées" il faut les localiser, d'où un véritable travail d'investigation, notamment au niveau des matelas et sommiers, mais aussi de la structure même des lits, ou encore des "entrailles canapéennes". Le tout sera suivi du lessivage (mini 60°) et repassage de la literie, du passage répété de l'aspirateur (attention aux possibles "remontées" des bestioles !), et le cas échéant de l'efficace solution "vapeur" qui a le mérite de "cuire" les oeufs et donc d'éviter les récidives à brève échéance ... même s'il ne faut jamais "baisser la garde" avec ce genre de bestiole !
Au plan chimique il faut utiliser des insecticides dits "de contacts", tels ceux pour les blattes (illustrés par l'hilarant Michel Leeb ! ) , car leur rémanence leur confère une durée de vie (et donc une efficacité ! ) de plusieurs semaines. Préférez les produits à base de pyrèthres, et donc d'extraits végétaux naturels, moins nocifs pour vous et votre environnement que le chimique "pur et dur". Dans tous les cas veillez au scrupuleux respect du mode d'emploi, l'efficience du produit étant subordonné à son bon usage. En effet, il faut que les pattes des Cimex en vadrouilles entrent en contact avec une surface traitée, et "récupèrent" ainsi des molécules toxiques qui seront ultérieurement ingérées lors du toilettage.
En cas d'infestation importante, ou encore quand plusieurs appartement sont touchés (voire la totalité d'un immeuble ! ) le recours à une entreprise spécialisée est à l'évidence impératif. Côté anecdotique, l'astuce "coloniale" qui consiste à "isoler" le lit en plaçant les pieds dans des boîtes de conserves remplies d'eau avec quelques gouttes de produit vaisselle (faisant office de "mouillant") peut avoir des adeptes, mais vous me permettrez de lui préférer des solutions plus rationnelles et pérennes.
"La Station spatiale internationale a été infestée par un organisme infectieux qui, selon des scientifiques, pourrait causer des maladies". C'est l'information révélée ce lundi 26 novembre, par la presse anglo-saxonne. Elle s'appuie sur une étude de la Nasa qui révèle que des punaises de lit, comme celles qui empoisonnent la vie des patients de certains hôpitaux français, ont été découvertes à bord de la station spatiale internationale.
On ignore comment ces insectes, passagers clandestins, se sont retrouvés en orbite. Mais leur présence, dans les toilettes de l'ISS, inquiète les scientifiques, car ces punaises sont porteuses de la bactérie Enterobacter. "Étant donné les résultats de la multirésistance de ces bactéries et le risque accru de pathogénicité (capacité à causer une maladie, N.D.L.R.) que nous avons identifié, ces espèces pourraient poser d'importants problèmes de santé lors de futures missions", signale le Dr Nitin Singh, auteur principal du rapport, cité dimanche par le journal britannique The Mirror.
... Mithridate !
Pour
cette peu banale "page entomo", je suis allé jusqu'à
donner mon épiderme en pâture à un bien
sanguinaire cheptel. Etant assurément un peu "fou", mais
pas idiot pour autant, j'ai d'abord testé mes
réactions cutanées avec les minuscules bestioles
naissantes. Voyant que tout se passait bien ( et donc que rien ne
se passait ! ), je me suis attaqué au "calibre"
supérieur, puis encore supérieur, pour finalement
parvenir à la bête adulte, et "conclure" avec le trio
de la vidéo ... et cela à de multiples
reprises.
Bien qu'en connaissant le principe, mais sans vraiment y penser, je venais de "réinventer" la mithridisation (du nom de Mithridate 132 / 63 avant Jésus-Christ). Bien connue des allergologues, cette technique consiste à soumettre l'organisme à des doses croissantes d'un allergène afin de générer une réaction immunitaire faisant office d'antidote. Contrairement à la vaccination classique l'immunité ainsi acquise n'est pas définitive, d'où la nécessité de l'entretenir ... ce que je n'ai pas l'intention de faire !!!
... avec un dernier "casse-croûte" pour la route !