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- La PETITE BICHE ou
DORCUS (Dorcus parallelipipedus)
!
- (Coléoptère
Lucanidae)
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- Présentation
!
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- La "Petite biche" autrement dit le Dorcus
parallelipipedus est le plus commun de nos
Coléoptères Lucanidés, et bien qu'il ne
dépasse guère les 30 mm c'est aussi le plus gros
après le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus, cf.
page entomo).
-
- L'insecte est crépusculaire, apte au vol, et il peut
s'observer de Juin à Septembre. Il n'est cependant pas rare
de le rencontrer dans la journée, et il déambule
toujours si lentement qu'un escargot fait quasiment figure de
sprinter. Contrairement à beaucoup de Lucanidés, et
notamment au Lucanus cervus, le dimorphisme sexuel est
très peu prononcé et pour l'essentiel il porte sur
la longueur et la forme des mandibules, lesquelles
présentent un denticule interne bien
développé chez les mâles (cf. ci-dessous
à droite).
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-
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- exemples de "Petites biches"
(Dorcus parallelipipedus)
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-
..................
- à gauche : couple de
Dorcus parallelipipedus. (mâle à gauche), et
mise en évidence du "denticule" des mandibules du
mâle. Vous noterez qu'il s'agit
d'un grand mâle, et que le dimorphisme sexuel est
très apparent là où il l'est beaucoup moins
sur des insectes en quelque sorte normaux; à droite
: outre la conformation mandibulaire,
généralement bien visible, le dimorphisme sexuel
s'observe plus subtilement au niveau du thorax, fortement
ponctué chez la femelle et quasi lisse chez le
mâle.
-
- La larve
!
-
- Les larves sont de type melolonthoïde, c.a.d.
arquées comme celles du hanneton commun (Melolontha
melolontha). Elles sont dites saproxylophages et à ce
titre elles vivent dans les bois plus ou moins cariés. Le
saule est tout particulièrement prisé, mais elles
peuvent se rencontrer dans de nombreuses essences non
résineuses, y compris fruitières, mais en
règle générale une humidité
élevée leur est nécessaire. Les larves du
Dorcus se développent dans les vieilles souches, les bois
de quelque importance tombés à terre, ou encore au
pied des arbres morts ou dépérissants. Elles sont
souvent nombreuses et en taraudant le bois en tous sens elles
participent activement à sa dégradation,
prélude à sa transformation progressive en quasi
terreau.
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- larves de Dorcus au terme de
leur développement, et détail des
mandibules.
-
- La nymphe !
-
- Le développement larvaire demande plusieurs
années et la nymphose se fait dans le bois nourricier, et
au fond d'une galerie aménagée en cul-de-sac. La mue
imaginale, autrement dit le passage à l'état adulte,
a lieu à la fin de l'été mais l'insecte
passera l'hiver dans sa logette et ne sortira qu'au printemps
suivant.
-
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-
- à gauche: nymphe
"fraîche" (yeux non pigmentés); au centre:
nymphe à "mi-chemin" (yeux nettement pigmentés, et
teinte générale plus
foncée).
- à droite: nymphe
au "bout du bout", autrement dit toute proche de la mue imaginale,
et donc de donner un insecte adulte.
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-
- mise en évidence de la
toute proche exuviation (= mue)
- On distingue parfaitement les
tarses, et le décollement de l'enveloppe nymphale les
entourant.
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-
- .... et pour le
plaisir des yeux !
-
- Translucide, "pleine de rien",
quasi immatérielle .... telle se présente cette
nymphe de Dorcus tout juste formée !
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-
- La mue imaginale
!
-
- Je rappelle qu'il s'agit du passage de
l'état de nymphe à celui d'adulte, la mue dite
"imaginale" faisant référence à l'imago, nom
donné à tout insecte venant de passer à
l'état adulte. Cette mue est suivie de la
chromatogenèse ( acquisition progressive de la coloration),
et dans le même temps de la sclérification de la
chitine, autrement dit du durcissement de la carapace.
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-
-
- à gauche: le
Dorcus vient juste de "naître", et donc de faire sa mue
imaginale.
- A suivre::
chromatogenèse et
sclérification.
- (vous noterez qu'il s'agit de la
nymphe ci-dessus figurée, et d'une logette
artificielle)
-
-
- Pour conclure
...
-
- Cette espèce, au demeurant fort
banale, joue néanmoins un rôle important dans la
dégradation des bois, et donc dans la production
humifère, car ses nombreuses larves en
accélèrent considérablement le processus. Par
ailleurs elles représentent une biomasse alimentaire non
négligeable pour bon nombre d'animaux (blaireaux,
sangliers, oiseaux).
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-
FIN
-
- les pages entomologiques d'
andré lequet
: http://www.insectes-net.fr