- ACCUEIL -
COLEOPTERES -
LEPIDOPTERES -
AUTRES
-VIDEOS - HISTORIETTES
- NEWS - LIENS
- WANTED
! - MAILS
d'OR
-
-
-
- les LIBELLULES
!
- (Odonates)
-
- (page 4 sur
5)
-
- - pour quitter les
agrandissements faire "page précédente" dans votre
navigateur -
-
-
- Les
larves
-
- Comme déjà dit toutes les
larves de libellules sont aquatiques, mais si certaines
espèces s'accommodent du moindre fossé ou trou
d'eau, y compris plus ou moins pollué, d'autres exigent des
eaux courantes, voire torrentueuses. Dans le même esprit
certaines larves se complaisent dans la végétation,
et d'autres ne jurent que par les fonds vaseux où elles
s'enfouissent pour guetter leurs proies. La durée du
développement est d' 1 à 2 ans chez les petites
espèces, mais il peut demander 3 à 4 ans, voire
plus, chez les plus grandes.
-
-
- aspects classiques des larves de
libellules (s.l.)
- à gauche et au centre
Anisoptères, à droite
Zygoptères.
-
- - Celle de gauche, du type
Aeschna, évolue dans la végétation et en cas
de danger elle a la particularité de pouvoir très
vivement se propulser en avant, par expulsion brutale, et anale,
de l'eau baignant les branchies trachéennes internes. -
Celle du centre est plus dolente, et c'est une adepte du
camouflage, et en l'occurrence des bains de boue. - Celle de
droite, du type Calopteryx, ne jure que par les eaux
courantes, fusse faiblement, et contrairement aux
précédentes les branchies sont là externes et
foliacées ( flèche).
-
-
- Toutes ces larves sont également
carnassières, et le mode de capture des proies est
particulièrement efficace, et original. Dans une certaine
mesure il n'est pas sans rappeler la technique bien connue du
caméléon, mais là il s'agit d'une projection
de la lèvre inférieure, doublement articulée,
et non de la langue. Le labium, puisque tel est son nom, est en
effet modifié en organe préhensile qui porte le nom
de "masque " (ci-dessous). Par-delà le fait que ce dernier
puisse dissimuler les "intentions" de la bestiole (si l'on peut
dire!), il faut surtout y voir l'expression des étonnantes
ressources de l'Evolution animale. A cet égard le monde des
insectes atteint véritablement des sommets, et nous sommes
bien loin de tout connaître, si tant est qu'on le
puisse.
-
-
- le fameux "masque" des larves
de libellules
- de gauche à droite:
1)- replié en vue ventrale; 2)- idem en vue
latérale; 3)- en phase de projection; 4)- au
terme du déploiement (vue dorsale). Noter la
présence de crochets acérés (flèche),
mais aussi qu'en se repliant l'ensemble du dispositif fait office
de pinces, ce qui permet la rétention de la proie (petits
crustacés, vers, insectes, têtards, alevins de petits
poissons....ou congénères malchanceux !), et sa mise
à disposition des puissantes
mâchoires(ci-dessous).
-
-
- en rouge: mâchoires
en
vert: maxilles
- mise en évidence des
pièces buccales broyeuses d'une larve de libellule (type
Aeschna)
-
-
- Comme chez tous les insectes la
croissance larvaire se fait par mues successives. Leur nombre est
susceptible de varier en fonction des espèces, et de la
durée du développement. Dans les cas extrêmes
ce dernier comporterait 10 à 12 stades
larvaires.
-
-
- La mue
imaginale
-
- Le moment venu, c.a.d. au terme de sa
croissance, la larve (qui est en fait une nymphe) va
émerger et solidement s'agripper à la
végétation ou tout autre support
érigé. L'ouverture libératrice se fait
classiquement au niveau dorsal de l'avant-corps (tête et
thorax), et après s'être extrait, le jeune imago
reste ainsi appendu afin de parfaire le déploiement de ses
ailes, et leur sclérification (= durcissement). Une fois
cette dernière suffisante l'insecte est apte à
prendre son envol, et à mener la vie qui lui est
dévolue.
-
-
- Exemples d'exuvies imaginales de
libellules, et à droite mue en cours
- Nota: chez les insectes
tout ce qui est chitinisé mue, même les
trachées (filets blancs,
flèche).
-
-
-
-
-
- les pages entomologiques d'
andré lequet
:
http://www.insectes-net.fr