Intro !
Quand tout se passe bien ( Dame Nature fait en sorte que le contraire soit rare ! ), l'accouplement est quasi "garanti" dans les 24 à 48 h qui suivent l'émergence, avec ponte dans la foulée, pour ne pas dire sitôt le coït terminé. Les oeufs étant très gros, leur nombre s'en trouve relativement limité, la centaine étant semble-t-il une bonne moyenne. Ils sont bien sûr pondus sur le feuillage nourricier, et "scotchés" ça et là à l'unité. Comme souvent les jeunes arbres et rejets buissonnants sont préférés aux vieilles ramures.
Avec les chênes "caducs", le très classique élevage sur "branches trempées" ( = à la manière de fleurs dans un vase ! ) tourne très souvent à la catastrophe, tant les feuilles se dessèchent rapidement sans guère changer d'apparence. La seule parade est de renouveler la nourriture tous les 2 jours, voire tous les jours, d'où la multiplication des contraintes et manipulations ... et bien sûr des risques de "casse" ! C'est encore plus vrai avec Marumba quercus, dont l'élevage est à juste titre réputé "difficile", les bestioles en bas âge mourant par exemple d'un rien ... pour ne pas dire de peur !
Fort de cela, l'élevage a été réalisé en extérieur, sous manchon (en voile transparent), et en l'occurrence sur un des vieux chênes têtards bordant mon terrain. La "technique" est là aussi bien connue, et appréciée pour ses bons résultats. En outre l'entretien est très peu contraignant, puisque limité au seul déplacement du manchon, ce dernier étant bien sûr conditionné par le volume des feuilles manchonnées, en regard du nombre et de la taille des chenilles.
Petit revers de la médaille, la durée de l'élevage s'en trouve sensiblement allongée (intempéries, abaissement nocturne des températures, etc ..), car entre l'éclosion des chenillettes, et leur arrivée en pré-nymphose (ci-dessous à gauche), près de 2 mois se sont écoulés.