La défense !
Face aux grands échassiers, aux rapaces nocturnes, ou à la voracité de certains poissons et batraciens, la fuite est évidemment la meilleure sauvegarde du Dytique adulte. En dernier ressort il a une "botte secrète", en l'occurrence une sécrétion laiteuse (voir ci-dessous) émise par des glandes spécialisées se situant au niveau du pronotum. Bien qu'elle passe pour pouvoir paralyser le prédateur ( assurément trop beau pour être vrai ! ) les vertus de ce sécrétat se limitent à des propriétés plus ou moins répulsives, gustativement parlant, à l'instar de l'âcreté des coccinelles.
L'accouplement est automnal et les femelles fécondées de Dytiscus marginalis (et autres espèces ! ) sont reconnaissables à une sorte d'enduit blanc "collé" à la partie ventrale de l'extrémité abdominale. Cette sécrétion est parfois comparée au très curieux "sphragis" des femelles fécondées des papillons "apollo". Dans les 2 cas il s'agit en effet d'une sorte de "ceinture de chasteté" secrétée par le mâle lors de l'accouplement, et de ce fait ce sont les autres mâles ... qui "se mettent la ceinture" ! Contrairement au papillon précité, où la femelle est à usage unique ( si je puis dire ! ), rien n'empêche les femelles de dytiques de s'accoupler à plusieurs reprises une fois l'enduit tombé ... et donc l'interdiction levée !.