Le moment venu, et donc au terme de son développement, la larve va rechercher un "dessous de quelque chose" en contact avec le sol , tel que bois mort, pierre ou mousse. Profitant d'un creux (ou l'aménageant ? ) elle va ensuite s'y immobiliser sur le dos durant une dizaine de jours, en attendant que Dame Nature "fasse son boulot" et déclenche la mue nymphale. Ultérieurement, quand le temps aura là encore fait son oeuvre, la dernière mue (dite imaginale) va avoir lieu, et donner cette fois une femelle lampyre adulte, et donc apte à "lumignoner" ... et se reproduire !
Arrivées à terme, généralement courant Mai, les larves des futurs mâles se comportent comme celles des femelles, à savoir chercher un gîte où elles se métamorphoseront en nymphe puis en insecte adulte ... si tout se passe bien ! A l'image de la météo, et de ses "caprices", toute vie a en effet ses aléas, et au pays des bestioles le prédateur des uns est très souvent la proie des autres.
Après 2 petites semaines en intérieur à 20 ° (plutôt 3 "in natura"), la nymphe mue, et via cette ultime étape elle se fait mâle. En regard de sa lumineuse compagne, et des yeux de Chimène que lui porte le Web, on peut dire que le mâle ne "casse pas des briques", mais sans lui elle ne serait rien, aussi petit, terne, et insignifiant soit-il.
Pour le plaisir !