Le rôle régulateur des parasites n'est plus à démontrer, et au pays des chenilles la palme revient conjointement aux mouches Tachinaires et aux Hyménoptères de la Famille des Ichneumonidae. Les espèces parasites sont très nombreuses, et non moins variées que le sont les "techniques" employées, mais au final toutes conduisent à la mort de l'hôte. Sachant que la pérennité des espèces parasites passe elle même par celle de leurs hôtes respectifs vous comprendrez toute l'importante des équilibres dits naturels .... chacun devant pouvoir y trouver son compte !
Au terme de leur développement, et donc en juin-juillet selon régions, les chenilles se dispersent pour coconner, ce qu'elles font le plus souvent dans le feuillage même de l'arbre nourricier, mais parfois à terre dans la couverture herbacée, la litière superficielle, ou encore les feuilles mortes. Très oblongs, et joliment soufrés, les cocons sont plus ou moins parsemés d'une sécrétion poudreuse (*) de même couleur que l'on retrouve également à l'intérieur et sur les chrysalides. L'émergence des papillons intervient 4 à 6 semaines semaines plus tard.
(*) J'avoue tout ignorer de cette excrétion (origine, composition, raison d'être), sauf à supposer qu'il pourrait s'agir d'urates, autrement dit de déchets organiques rejetés lors du tissage. Le même "phénomène", en nettement plus abondant, s'observe chez la "Feuille morte du chêne" (Gastropacha quercifolia) cf. site. Si un lecteur peut éclairer ma lanterne, je suis bien sûr preneur des 2 mains !