Dans la majorité des cas il comporte 5 stades larvaires, pas toujours évidents à précisément situer, du moins quand la taille est le seul critère discriminant. Chez la Pudibonde les choses sont grandement facilitées par l'évolution de l'ornementation tégumentaire, mais là encore ce n'est pas la panacée, d'où les réserves d'usage.
En dépit de conditions de température optimales (merci la véranda ! ) le développement de la chenille de Pudibonde est particulièrement long, puisqu'il nécessite 2 mois et demi, là où d'autres espèces "bouclent" en l'espace d'un mois. L'entrée en pré-nymphose se traduit classiquement par l'arrêt de toute prise de nourriture, puis par l'évacuation d'un contenu intestinal non moins typiquement "ramollo", et par l'abandon du végétal nourricier. Joliment conçu, le cocon à double parois est tissé au niveau du sol (litière superficielle, mousses, feuilles mortes, herbes sèches).