Présentement il aura fallu 3 semaines pile poil à 20°, mais selon la température le temps d'incubation peut beaucoup varier. Pour donner un ordre de grandeur, disons que 2 semaines suffisent probablement entre 25 et 30°, mais que 5 ou 6 sont sans doute nécessaires de 15 à 18°.
Est-il besoin de le préciser, ces clichés d'éclosions sont à plus d'un titre exceptionnels. L'oeuf, et donc la larvule naissante, sont en effet quasi à la limite du visible à l'oeil nu, et les éclosions ne "prévenant" pas, il faut "tomber" dessus ... et être opérationnel sur l'instant. Enfin mon petit Lumix TZ30 s'est véritablement surpassé (la "pub" est méritée ! ) car je l'ai vraiment poussé au bout du bout de ses possibilités.
La larve !
Très velues, et ressemblant à de petites chenilles, les larves d'anthrènes sont dotées d'un solide appétit, et de mandibules à toute épreuve, alors qu'elles sont paradoxalement minuscules. Les larves passent généralement inaperçues car la plupart du temps elles évoluent (dans tous les sens du terme), à l'intérieur des insectes ou matières qu'elles attaquent. Elles sont en outre très petites, et peu remuantes, ce qui ajoute à leur discrétion. Les excréments forment une très fine et typique "poussière", aisément repérable et identifiable, du moins pour un oeil averti.
Dans le cadre d'une collection d'insectes la "poussière" en question permet de déceler à coup sûr la présence du parasite, mais aussi de le localiser, car elle se situe évidemment à l'aplomb de l'insecte attaqué. Découverte à un stade précoce, c.a.d. en l'absence de dégâts apparents, cette pulvérulence permet à coup sûr d'éviter le pire ... sous réserve d'intervenir rapidement, via un insecticide ou ... le congélateur !